Prochaine soirée cinéma au Capitole d’Uzès le 22 mars autour d’un monstre de la chanson française qui était également un brillant acteur !
L’association Cartes Blanches en partenariat avec le cinéma le Capitole d’Uzès vous propose une soirée thématique tous les deux mois. Notre prochaine soirée sera consacrée à Charles Aznavour !
On ne présente plus Charles Aznavour, chanteur à succès qui a irrigué l’histoire de la chanson française pendant une soixantaine d’année. Poète, auteur, travailleur infatigable de la langue, il a contribué au rayonnement de la variété française à travers le monde entier.
Aznavour et le cinéma
On se souvient moins du comédien qu’il a été, et dont le talent n’était en rien inférieur à celui de l’auteur. Il a d’ailleurs commencé une carrière d’acteur avant d’écrire des chansons. Dès les années 1930, il apparaît dans des films et en 1945, son nom est crédité pour la première fois au générique du film Adieu Chérie, et c’est à partir du mitan des années 1950, qu’il va enchaîner les rôles au cinéma, en parallèle avec ses compositions de chansons.
Loin d’être un pis-aller, le cinéma sera pour Charles Aznavour, une opportunité qui le verra déployer un véritable talent d’interprète. Ainsi, certains cinéastes de renom ne s’y sont pas trompés et n’ont pas hésité à faire appel à lui pour des films qui vont rester gravés dans l’histoire du cinéma. Dès 1958, il apparaît dans La Tête contre les murs de Georges Franju, en compagnie d’Anouk Aimée, Pierre Brasseur et Paul Meurisse. L’Académie du cinéma français le récompensa déjà du prix d’interprétation.
L’année suivante, Jean Cocteau lui offrira un rôle dans Le Testament d’Orphée. Sous de tels auspices, François Truffaut ne pouvait pas éviter de travailler avec lui et lui confie le rôle principal de Tirez sur le pianiste. Dès lors, la carrière cinématographique de Charles Aznavour va connaître un essor international, puisqu’il tournera plusieurs films à l’étranger. Mais c’est en France où il va rencontrer les metteurs en scène qui vont savoir exploiter ses capacités d’incarnation. De Jean-Pierre Mocky à Volker Schlondorff en passant par Claude Lelouch, Denys de La Patellière, André Cayatte ou les plus talentueux Pierre Granier-Deferre, Julien Duvivier, ou René Clair.
Deux intellectuels assis vont moins loin qu’une brute qui marche
Aznavour n’avait pas hésité à explorer des univers cinématographiques dans lesquels on ne l’attendait pas forcément. S’il faisait entendre comme personne la langue verte de Michel Audiard dans Un taxi pour Tobrouk, il était tout autant à l’aise dans un rôle d’amoureux transi dans Paris au mois d’août que dans celui d’un révolutionnaire dans une aventure de Caroline chérie. N’est-ce pas là le signe d’un comédien qui savait « prendre des risques » et dénicher des univers qui allaient enrichir sa personnalité ?
Récompensé d’un César d’honneur en 1997, il prouvait alors, à qui en doutait encore, que le monde du septième art l’avait entièrement adopté, et qu’il avait réussi à bâtir des passerelles entre la chanson populaire et le cinéma.
Pot d’accueil et rencontre dès 19h00 au cinéma le Capitole !!
Un verre vous sera offert à votre arrivée et vous pourrez rencontrer Daniel Pantchenko pour parler de son livre qu’il se fera un plaisir de vous signer.
Daniel Pantchenko a suivi le parcours de Charles Aznavour pendant de très nombreuses années. C’est tout naturellement qu’il a pu amener le chanteur à se confier dans le cadre de cette biographie (amorcée par Marc Robine, disparu en 2003) dont la minutie et la richesse des témoignages ont fait une référence incontournable dès sa première parution en 2006, et qui est présentée ici dans une version revue et corrigée.
Journaliste spécialisé dans la chanson française, Daniel Pantchenko est l’auteur chez Fayard des biographies tout aussi remarquées de Jean Ferrat, Anne Sylvestre et Serge Reggiani.
Et à 20h00 : Projection du film culte Un taxi pour Tobrouk de Denys de La Patellière (1961), avec Charles Aznavour, Lino Ventura et Hardy Krüger, suivie d’un échange avec le public.
Des dialogues de Michel Audiard, une musique de Georges Garvarentz !
En octobre 1942, à Tobrouk, un commando français fait sauter des dépôts d’essence allemands. Cependant, 4 soldats parviennent à s’enfuir et se retrouvent bientôt perdus en plein désert. Après une journée de marche harassante, ils repèrent une auto-mitrailleuse allemande et ses 5 occupants. Un seul échappe à la mort et est fait prisonnier. C’est le début d’une aventure étonnante où, face au danger, chacun découvrira la solidarité.
Pré-vente dès maintenant au cinéma le Capitole d’Uzès !
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