L’association Cartes Blanches en partenariat avec le Festival de la Biographie de Nîmes offrira une Carte Blanche le dimanche 30 janvier au comédien Christophe Malavoy.
Acteur et comédien dans plus de 80 films et 20 pièces de théâtre, il a joué sous la direction de Michel Deville, Claude Chabrol, Claude Zidi, Jérôme Savary ou Patrice Leconte.Christophe Malavoy vient de publier Céline, les années noiresEditions de l’observatoire.
Pour sa Carte Blanche, il a choisi de présenter le film Epouses et concubines de Zhang Yimou avec Gong Li et He Saifei.
Epouses et concubines
1991, 2h05
de Zhang Yimou
Avec Gong Li,Caifei He
L’histoire :
À la mort de son père, Songlian, 19 ans, est contrainte d’abandonner ses études. Pour subvenir à ses besoins, elle se résigne à devenir la quatrième épouse du riche maître Chen. Arrivée dans la demeure de ce dernier, elle est aussitôt impliquée dans les luttes auxquelles se livrent les autres épouses.
La rencontre sera présentée par l’animateur Rodolphe Faure et animée par l’historien du cinéma Jean-Noël Grando.
Dimanche 30 janvier 2022 à 10h45 au Sémaphore de Nîmes
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Samedi 29 janvier Carte Blanche à Marc Jolivet en partenariat avec le festival de la biographie de Nîmes. Marc Jolivet est venu présenter le film Les oubliés de Martin Zandvliet
L’association Cartes Blanches en partenariat avec le Festival de la Biographie de Nîmes offrira une Carte Blanche le 29 janvier à l’humoriste Marc Jolivet !
Marc Jolivet
Humoriste, comédien et auteur de nombreux One-man-shows, Marc Jolivet qui vient de publier Mémoires d’un artist’ocrate aux Editions Robert Laffont à choisi de nous présenter le film Les oubliés de Martin Zandvliet Avec Roland Møller et Mikkel Boe Følsgaard.
Les oubliés
2015, 1h40. de Martin Zandvliet Avec Roland Møller, Mikkel Boe Følsgaard
L’histoire : En mai 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, quatorze jeunes prisonniers de guerre allemands sont envoyés au Danemark. Supervisés par le sergent danois Rasmussen, ils sont chargés de déminer des plages où les forces d’occupation allemandes avaient enfoui des milliers de mines.
La rencontre sera présentée par l’animateur Rodolphe Faure et animée par l’historien du cinéma Jean-Noël Grando.
Samedi 29 janvier 2022 à 10h45 au Sémaphore de Nîmes
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L’association Cartes Blanches est heureuse de vous retrouver pour la reprise de ses activités.Une année ! Une année entière pratiquement sans cinéma ! Et sans tant d’autres choses qui sont, pour chacun de nous, essentielles !Bien que nos interactions aient été ralenties au cours du premier confinement, nous avons rassemblé le bureau de l’association , pour préparer la reprise des activités à l’automne !Nous sommes enthousiastes, pas réellement certains, mais confiants ! Nous voulons rester résolument optimistes et nous pensons qu’il est grand temps d’essayer de rattraper ces moments enfuis.Nous avons donc continué de « phosphorer », et nous avons repris contacts avec nos partenaires habituels, que sont le cinéma le Sémaphore, les responsables des événements nîmois tels que le festival de la BD, les Écrans britanniques, ou le cinéma Belge en Garrigue. Nous avons besoin de tout votre soutien pour que nos activités perdurent. Votre présence lors de nos soirées est fondamentale , ainsi que votre engagement à nos côtés par le biais de l’adhésion. Pour 7 euros par an, nous vous proposons un tarif réduit sur toutes les soirées organisées par l’association, à savoir un rendez-vous trimestriel dans un cinéma de Nîmes, mais aussi deux séances à Rodilhan, des séances organisées en partenariat avec le festival de la biographie, de la bande dessinée, et d’autres partenaires avec lesquels nous sommes en lien. L’adhésion est possible avant chacune de nos séances, ainsi qu’en ligne par le site helloasso.
Jean-Noël Grando et Rodolphe FaureCo-présidents de Cartes Blanches-blanches.
Nous proposerons une Carte Blanche à la célèbre chanteuse et actrice Lio ! Mardi 16 novembre 2021 au cinéma le Sémaphore de Nîmes à 20h30.
Lio, l’actrice
En 1983, la jeune réalisatrice belge Chantal Akerman propose à Lio son premier rôle au cinéma dans la comédie musicale « Golden Eighties ». Mais, dans ce film Lio reste une chanteuse. Ses réels débuts en tant que comédienne se font en 1985 devant la caméra de Didier Haudepin, dans « Elsa Elsa ». Elle y joue aux côtés d’un autre chanteur, Tom Novembre. Si le film n’est pas un gros succès, le talent de Lio en tant qu’actrice est évident et désormais, elle choisit d’alterner régulièrement les deux carrières.
En 1990, elle tourne dans « Chambre à part » de Jacky Cukier avec JacquesDutronc et Michel Blanc. Puis en 1991, ce sont deux femmes réalisateurs qui l’invitent devant leur caméra. Tout d’abord Jeanne Labrune pour « Sans un cri », puis Diane Kurys pour « Après l’amour ».
On la voit en 1993 dans le film espagnol « La Madre muerta » de Juanna Bajo Ulloa, en 1994 dans « Personne ne m’aime » de Marion Vernoux et en 1995 dans « Niña de tus sueños » de Jesus R. Delgado. Chanteuse à l’image légère, Lio a au contraire un palmarès cinématographique plus axé vers le cinéma d’auteur et les rôles dramatiques. De ce point de vue, ses deux carrières sont fort complémentaires.
En 2002, on la voit dans « Carnages », un long métrage d’une jeune réalisatrice, Delphine Gleize. Elle apparaît aussi dans « C’est la vie, camarade ! » de Bernard Uzan et dans un téléfilm de Nadine Trintignant retraçant la vie de l’écrivain « Colette ».
Au total c’est plus d’une quarantaine de films et téléfilms.
son film coup de coeur Les Petites Marguerites
Affiche du film
Les Petites Marguerites de Věra Chytilová Tchécoslovaquie, 1967, 1h14
Avec Ivana Karbanova, Jitka Cerhova, Marie Cesková
L’histoire :
Deux soeurs, Marie I et Marie II, l’une brune, l’autre blonde, ont décidé de vivre au gré de leurs envies dans un monde qu’elles jugent laid et corrompu. Sans aucun égard pour les convenances, les jeunes femmes se livrent à toutes sortes d’actes insensés et provocateurs, en public comme en privé…
La rencontre sera présentée par l’animateur Rodolphe Faure et animée par l’historien du cinéma Jean-Noël Grando.
Mardi 16 novembre 2021 à 20h30 au Sémaphore de Nîmes
Extrait Les Petites Marguerites
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Il y a un plus d’un an, nous nous rassemblions autour du Beau Serge et de Bernadette Lafont, pour ce qui devait être – mais nous l’ignorions, alors – notre dernière manifestation Cartes Blanches de l’année 2020. Dans la foulée, nous avons dû annuler la Carte Blanche offerte à LIO le 23 mars, à la dernière minute ! Une année ! Une année entière pratiquement sans cinéma ! Et sans tant d’autres choses qui sont, pour chacun de nous, essentielles ! L’arrivée de l’été marquera donc également le retour des rencontres Cartes Blanches, nous sommes très impatients de vous retrouver !
En partenariat avec le Festival de la BD de Nîmes nous aurons le plaisir d’offrir une Carte Blanche le samedi 03 juillet à l’illustrateur, scénariste et dessinateur : Achdé
Achdé
Achdé a grandi à Nîmes, en pleine garrigue, au coeur d’un mélange de communautés et de cultures. Comme ses parents n’ont pas assez d’argent pour lui payer le cinéma, il se contente de regarder le film du dimanche à la télé. « J’avais le choix entre un western et un film de chevaliers. Je préférais le premier : les cow-boys m’impressionnaient, alors que les chevaliers avaient l’air couillon dans leur boîte de conserve ! ».À 7 ans, Achdé dérobe une partie de l’argent de la quête, à l’église, pour s’offrir son premier album de Lucky Luke ! Mais que les tenants de la morale se rassurent, le jour où il a repris la série, il est retourné sur les lieux pour mettre l’équivalent de la somme dans le tronc !La suite est connue. Elle appartient à l’histoire contemporaine de la bande dessinée : après les années de galère, la création d’une petite agence de pub, les premiers dessins publiés dans Midi libre, la signature d’un contrat avec Dargaud le jour de ses 30 ans, le succès avec la série CRS = Détresse, c’est, enfin, la consécration avec la reprise de Lucky Luke.
En 1892, le capitaine Joseph J. Blocker, légende de l’armée américaine, est chargé d’une mission qu’il accepte à contrecœur. Avec ses hommes, il doit escorter Yellow Hawk, un chef de guerre cheyenne mourant, ainsi que sa famille, pour retourner sur leurs terres tribales. Durant le voyage entre le Nouveau-Mexique et le Montana, les militaires et les Cheyennes vont devoir faire preuve de solidarité et d’entraide pour survivre aux dangers qu’ils vont croiser. La rencontre sera animée par Jean-Noël Grando, historien du cinéma et Rodolphe Faure de l’association Cartes Blanches
Projection du film samedi 3 juillet à 10h au Sémaphore de Nîmes suivie d’une rencontre avec Achdé.
Tarif unique de 4 euros !
« Le format panoramique, les compositions qui détachent les silhouettes des cavaliers sur une crête, la lenteur solennelle du récit, inscrivent le film dans la tradition de la peinture américaine du XIXe sicèle et de nombreux westerns. » Revue Positif
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L’association Cartes Blanches vous propose une soirée autour de l’actrice nîmoise Bernadette Lafont samedi 29 février au centre culturel Bernard Fabre de Rodilhan
Portrait de Bernadette Lafont
Comédienne solaire née au bout du canal de la Fontaine à Nîmes, Bernadette Lafont a traversé plus de cinquante ans d ‘histoire du cinéma. Égérie de la Nouvelle Vague, interprète de Claude Chabrol, François Truffaut ou Jacques Rivette, elle a su combiner ses rôles dans les films d’auteur les plus exigeants aux « nanars » qu’elle considérait d’un œil goguenard, tout en leur conservant une certaine tendresse. Actrice populaire, vamp villageoise, elle fut qualifiée de « Bardot nègre », ce qui la ravissait puisqu’elle nourrissait beaucoup d’admiration pour sa blonde consœur. L’examen de sa filmographie révèle une actrice multiple, douée d’un naturel gouailleur, qui a su se couler dans des univers variés tout en explorant de nouveaux horizons. Des bonnes femmes à La Maman et la putain, des Mistons à La Fiancée du pirate, en passant par Paulette, Canicule ou Les Saisons du plaisir Bernadette Lafont aura toute sa vie incarné ce modèle d’actrice simple, capable de grandes émotions et proche de son public, qui lui en demeure reconnaissant. Partenaire de Michel Galabru, Catherine Deneuve, Michel Bouquet, ou Isabelle Huppert, elle a feuilleté avec talent quelques-unes des plus belles pages du cinéma.
La commune de Rodilhan et l’association Cartes blanches vous proposent donc un coup de chapeau à une comédienne « Pétillante, rigolote, avec un zeste d’insolence mais jamais vulgaire, pleine de spontanéité, de charme et d’une beauté qu’elle a gardé jusqu’au bout du chemin de sa vie ! »
Bernadette Lafont, une sacrée bonne femme
La première fois que j’ai vu Bernadette Lafont en vrai, c’était dans un ancien couvent des Deux–Sèvres. Elle ne portait pas sa tunique de bonne sœur ce jour-là, elle était simplement passée en voisine claquer une bise à son ami André S. Labarthe. La voici aujourd’hui, Bernadette, la petite Nimoise grandie dans les montagnes des Cévennes. Bernadette, c’est tout un style, une époque, un ton. Naturaliste, le style ; libertaire, l’époque ; effronté, le ton. C’est aussi un nom qui évoque tout de suite un visage chaleureux et facétieux. Et puis il y a la voix… Cette manière délicieuse de traîner sur les mots, entre gouaille et raffinement suprême. Une belle fille, d’abord, piquante et séduisante. Repérée par François Truffaut et Claude Chabrol, sacrée égérie en moins de deux par la nouvelle vague. Parce qu’une belle fille comme ça, c’est avant tout une sacrée bonne femme. Un peu fiancée du pirate sur les bords. A la fois la Maman et la putain. Qui, mine de rien, vous a révolutionné tout un art de jouer la comédie. Une actrice au naturel, qui ne vous parlera jamais de travail, qui préfère dire « Je vais jouer » ! La voici dans les Deux-Sèvres, puis à Paris. Elle a invité quelques amis (des sacrés godelureaux, eux aussi) à entrer dans la danse et venir « jouer » avec elle. Parce qu’avec Bernadette, tout se partage. L’amour c’est gai, l’amour c’est triste. Alors avis aux frileux : ne regardez pas ce film, car vous allez en entendre de toutes les (petites) couleurs. Côté sincérité ça va être le pactole. En espérant vous avoir mis l’eau à la bouche… Véronique Aubouy
A 19h, la réalisatrice Véronique Aubouy viendra nous présenter son film Bernadette Lafont, une sacrée bonne femme, réalisé pour la série Empreintes de France 5, en 2013.
Bernadette Lafont, une sacrée bonne femme 2012
A 21h, projection du film de Claude Chabrol Le beau Serge (1958), avec Bernadette Lafont, Jean-Claude Brialy, Gérard Blain.
Le beau Serge de Claude Chabrol
Le beau Serge de Claude Chabrol, 1958 avec Jean-Claude Brialy, Gérard Blain et Bernadette Lafont
De retour dans son village natal afin de se remettre de la tuberculose, François y retrouve son ami Serge qui a sombré dans l’alcoolisme. Il va tout faire pour le sortir de ce mauvais pas…
Le Beau Serge est considéré comme étant
le premier film de la Nouvelle Vague
La soirée sera animée par Jean-Noël Grando, historien du cinéma et Rodolphe Faure de l’association Cartes blanches.
Places en vente à la mairie de Rodilhan ou sur place le soir même. Renseignements et réservations : 04 30 06 52 09
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Dimanche 26 janvier Carte Blanche à Serge Moati en partenariat avec le festival de la biographie de Nîmes. Serge Moati qui est venu présenter le film Les Quatre Cents Coups de François Truffaut.
En partenariat avec le Festival de la biographie de Nîmes
Nous proposerons une Carte Blanche au journaliste, documentariste et homme de télévision, Serge Moati. Dimanche 26 janvier au cinéma le Sémaphore de Nîmes à 10h45.
Serge Moati DR
Serge Moativient de publier Lettre à Anita, Souvenirs de l’ardoise magique (Fayard, 2020). Il a choisi de nous parler du premier long-métrage réalisé par François Truffaut, Les Quatre Cents Coups, dans lequel il tient un rôle secondaire. Nul doute que ce méditerranéen saura nous envoûter par sa faconde et nous livrera quelques secrets de tournage pour mieux nous immerger dans l’univers d’Antoine Doinel…
Serge Moati a postulé à l’âge de 12 ans au casting des Quatre Cents Coups pour le rôle principal.
Ma vie aurait basculé s’il m’avait choisi !
Affiche des Quatre Cents Coups de François Truffaut
Les Quatre Cents Coups, France, 1959, 1h39
Avec Jean-Pierre Léaud, Claire Maurier, Albert Rémy
L’histoire :
Antoine Doinel est un adolescent turbulent. Il vole, fugue, ment à ses parents et ses enseignants…
Mais avec son ami René, il profite d’une certaine liberté. Tous deux font les quatre cents coups pour oublier leur triste quotidien…
La rencontre sera présentée par l’animateur Rodolphe Faure et animée par l’historien du cinéma Jean-Noël Grando.
Dimanche 26 janvier 2020 à 10h45 au Sémaphore de Nîmes
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L’association Cartes Blanches vous propose une soirée autour de François Truffaut, critique de cinéma avec Bernard Bastide éditeur de François Truffaut, chroniques d’Arts-Spectacles 1954-1958 (Gallimard)
Portrait de François Truffaut
François Truffaut, chroniques d’Arts-Spectacles 1954-1958
Entre 1954 et 1958, François Truffaut écrit plus de cinq cents articles pour l’hebdomadaire Arts-Spectacles.
Bernard Bastide les a réunis pour la première fois dans un ouvrage paru
aux éditions Gallimard en 2019.
En janvier 1954, un jeune critique nommé François Truffaut publie dans Les Cahiers du cinéma un violent pamphlet qui dénonce la «tradition de qualité française» et préfigure la Nouvelle Vague. Le retentissement est tel qu’il déchaîne contre lui la jalousie virulente de nombreux confrères, mais lui ouvre les portes de l’hebdomadaire Arts-Spectacles. Truffaut y publiera plus de cinq cents articles en cinq ans. Une critique directe et sans concession, inédite dans la presse d’alors : «Pour la première fois, au lieu de dire : « C’est bon! C’est mauvais! » j’ai commencé à essayer d’imaginer comment ça aurait pu être bon ou pourquoi c’était mauvais.» Truffaut y pilonne les institutions et les professions du cinéma (festivals, syndicats, production…), fomente des polémiques qui resteront célèbres (Delannoy, Autant-Lara…), dresse un portrait de ses acteurs et réalisateurs de prédilection (Marilyn Monroe, James Dean, Hitchcock, Lang, Hawks, Guitry, Ophuls, Renoir…) et défend les aspirations d’une nouvelle génération (Varda, Rivette, Vadim, Bresson…). Il cultive ses goûts, affiche ses dégoûts, et le temps lui donnera souvent raison…
Bernard Bastide
Né en 1961 à Nîmes, Bernard Bastide vit à Paris. Docteur en études cinématographiques et audiovisuelles de l’Université Paris 3-Sorbonne Nouvelle, il est enseignant chercheur en histoire et esthétique du cinéma. Parmi ses thèmes de prédilection : le cinéma muet français, le cinéma français des années 1960, les rapports cinéma et histoire, la conservation et la restauration des films, le cinéma en Languedoc-Roussillon et Provence. Il a signé ou dirigé des ouvrages consacrés à Louis Feuillade, Léonce Perret, Jacques de Baroncelli, Agnès Varda et co-signé un Dictionnaire du cinéma dans le Gard (Presses du Languedoc, 1999). Il est l’auteur de Bernadette Lafont, une vie de cinéma (éditions Atelier Baie, 2013) dans la collection « Beaux livres ». François Truffaut, chroniques d’Arts-Spectacles 1954-1958, paraît aux éditions Gallimard en 2019.
18h : Conférence autour de François Truffaut à la médiathèque d’Uzès
Lola Montès
de Max Ophuls, 1955
avec Martine Carol et Peter Ustinov
Réduite à la déchéance, la scandaleuse Lola Montès est contrainte
de donner en représentation sa fameuse destinée sous le chapiteau
d’un cirque gigantesque.
« Max Ophuls est décidément le cinéaste du XIXème siècle ; on n’éprouve jamais l’impression de voir des films historiques
mais celle d’être un spectateur de 1850, comme en lisant Balzac».
François Truffaut, décembre1955.
20h : Projection du film Lola Montès au cinéma le Capitole d’Uzès.
Pré-vente dès maintenant au cinéma le Capitole d’Uzès !
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